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4 conseils pour prévenir et gérer le cyberharcèlement

Grandir à l’ère du numérique présente à la fois des avantages et des inconvénients. D’un côté, votre enfant a accès à une énorme quantité d’informations qui peuvent guider son apprentissage et le mettre en contact avec de nombreuses opportunités. D’autre part, il existe des personnes qui utilisent Internet avec l’intention cruelle de nuire à autrui, avec des conséquences minimes ou nulles.

Le cyberharcèlement est l’un des effets négatifs de la possibilité d’accéder à l’internet du bout des doigts. Les actes d’intimidation, qui étaient autrefois commis à l’école et pouvaient être surveillés, se produisent désormais en ligne à tout moment. Avant de début l’article, sachez qu’il existe en France l’application FamilyWebCare pour aider les parents en détresse. Une application créée par l’agence iProtego.

Pour aider à prévenir le cyberharcèlement et à gérer correctement les cas de harcèlement en ligne, voici 4 suggestions à prendre en compte par les parents :

Sensibiliser

Si les enfants sont conscients de l’existence du cyberharcèlement, les parents sont souvent laissés dans l’ignorance. Panda Security a constaté que 76 % des parents affirment que leur enfant n’a jamais été victime de cyberintimidation.

Si un tel pourcentage de parents ne pense pas que leur enfant est victime de cyberharcèlement, les statistiques racontent une toute autre histoire. Le National Crime Prevention Center a rapporté que 43 % des adolescents ont été victimes de cyberharcèlement au cours de l’année écoulée et le Pew Research Center a constaté que 59 % des adolescents ont été la cible de cyberintimidation.

Il existe un fossé évident entre la fréquence à laquelle les parents pensent que le cyberharcèlement se produit et son ampleur réelle. Pour combler ce fossé, il faut une plus grande sensibilisation et une meilleure compréhension du sujet.

Signaler les cyberharceleurs

Avec un écran qui cache leur identité, les cyberharceleurs se sentent en sécurité pour harceler sans conséquences. Pour lutter contre ce phénomène, nous devons encourager les enfants à les dénoncer. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles ces intimidateurs ne sont pas dénoncés.

Tout d’abord, il y a la peur des représailles. Les enfants préfèrent se taire plutôt que d’être considérés comme des mouchards ou d’encourager accidentellement l’intimidateur à passer à l’action. De nombreux cas de cyberharcèlements sont des enfants de l’école, de sorte qu’ils peuvent également craindre un problème scolaire s’ils signalent le problème en ligne.

En outre, les enfants ont honte. Être victime de commentaires méchants peut être embarrassant et difficile à évoquer devant les adultes. Les brutes jouent volontairement sur l’insécurité des gens pour qu’ils soient moins enclins à les dénoncer.

Bien que vous ne puissiez pas contrôler ces inquiétudes et ces préoccupations en tant que parent, vous pouvez contrôler votre réaction lorsque votre enfant vous parle d’une brute. De nombreux enfants ont peur de la réaction d’un adulte ou de savoir s’ils seront crus. En rassurant votre enfant sur votre soutien, vous l’aiderez à se sentir à l’aise pour dénoncer.

Prenez les bonnes mesures

Si votre enfant vous disait qu’il a été victime de cyberharcèlement, comment réagiriez-vous ? Lorsqu’ils ont été interrogés sur leur réaction face à ça sur les médias sociaux, 73 % des parents ont répondu qu’ils bloqueraient le profil de l’intimidateur, 56 % le signaleraient à la plateforme sociale et 50 % déposeraient une plainte auprès de l’école.

Alors que 58 % des parents contacteraient les parents de l’auteur de l’intimidation, seuls 24 % le feraient directement. Cela montre que l’auteur de l’intimidation n’est peut-être pas sanctionné comme il se doit.

Il est important de prendre les bonnes mesures pour que l’auteur de l’intimidation sache que ce qu’il a fait est mal. Si le cyberharcèlement n’est pas directement adressé et signalé, elle pourrait continuer à harceler d’autres enfants. Assurez-vous de connaître les lois et réglementations relatives à l’intimidation dans votre État.