eau-pure

Maud Fontenoy Foundation: le projet « filtre Bivalve »

Ce projet proposé cette année 2018 par la classe de 5ème du collège Notre-Dame la Riche a été classé premier parmi tous les projets proposés par les différentes classes de collégiens à travers la France. La Maud Fontenoy Foundation explique ce dont il s’agit.

Le principe : rappels par la Maud Fontenoy Foundation

Le but initial était de trouver comment l’océan pouvait inspirer des solutions et prendre en compte la nature et particulièrement la mer et l’océan. Pour ce faire un dispositif rond est recouvert de capteurs solaires qui lui permettent de fonctionner sans piles donc d’être totalement écologique. A l’intérieur du dispositif se trouve une perle au centre.Celle-ci permet de se recharger en énergie électrique.

Elle est posée sur un filtre qui ressemble aux branches de l’huître. Cela filtre les impuretés qui sont rejetées par un tuyau. Un second tuyau rejette l’eau filtrée et donc potentiellement potable.

Rappels sur l’huître

huitreL’huître est un bivalve filtreur, part de la biodiversité maritime. La scientifique à l’origine du projet a choisi l’huître car c’est un élément de la mer qui a une fonction intéressante. En effet, elle filtre l’eau avec près de 100 litres par jour.

Certaines peuvent même filtrer jusqu’à 400 litres d’eau au quotidien ! L’huître agit ainsi afin de capter la nourriture nécessaire à son développement (bactéries, phytoplancton, débris microscopiques…)

L’eau qu’elle rejette est filtrée. Elle devient potable et même très bonne pour la santé, indique la Maud Fontenoy Foundation.

Vers une amélioration du quotidien

Ce projet tend à améliorer le quotidien car il emploie le même principe que l’huître. En d’autres termes, un système pompage-filtrage. Il peut être utile dans les pays très pauvres où l’eau potable est presque inexistante.

Le dispositif a le pouvoir de sauver énormément de gens de la déshydratation et de certaines maladies qui sont développées par certaines eaux polluées dans certains pays. Par exemple, le paludisme et le choléra, deux maladies mortelles, sont transmises via l’eau polluée. En purifiant l’eau contaminée par le dispositif vu précédemment, il serait donc possible de fournir de l’eau potable aux habitants des pays en développement, qui plus est dans des pays chauds ou la consommation d’eau est d’autant plus importante.